mardi 8 avril 2008

Cridem: Mauritanie en première position dans le domaine de la liberté d'expression

Cridem: Mauritanie en première position dans le domaine de la liberté d'expression

Cridem: Pourquoi l’Emir du Qatar a fui Nouakchott ?

Cridem: Pourquoi l’Emir du Qatar a fui Nouakchott ?

Cridem: Ould Sidina, grièvement blessé…

Cridem: Ould Sidina, grièvement blessé…

Cridem: Festival des musiques nomades

Cridem: Festival des musiques nomades

lundi 7 avril 2008

Dessin du jour : Les gaffes de Rama | Photo - Yahoo! Actualités

Dessin du jour : Les gaffes de Rama Photo - Yahoo! Actualités

dimanche 6 avril 2008

AIR MAURITANIE
Raisons Et leçons d’une Crise.
Les contours des derniers instants de l’exception Air Mauritanienne se précisent avec cette saisie d’avion. La saisie conservatoire, malgré toute la charge émotionnelle qu’elle comporte a finalement du positif. Elle a le mérite de fixer les problèmes dans leur dimension réelle. C’est bien l’heure du choix. Quelque fut le choix il aura un prix et rien ne sera plus comme avant. De l’accidentel peut naître l’essentiel et le durable. Les options stratégiques ante bousculent et dérangent dans tout ce qu’ils avaient de moins bon et appellent à la réflexion. De part sa nature, cette crise pose des questions universelles. Les réponses à ces questions viendront du politique, des propriétaires de la compagnie, et de l’encadrement qui ne peuvent y opposer des réponses culturelles au risque de biaiser la réflexion et conduire à l’inertie. Alors là, toutes les peurs seront permises. La stabilité du pavillon national est à la fois un privilège et un devoir. Air Mauritanie est le produit d’un système qui a vécu, Comme une montre arrêtée, deux fois par jour, elle indique l’heure exacte et certains s’exclament sur sa précision. Six Milliards de pertes cumulées de 2003 à 2006. Quelques mois plus tôt, la transformation des crédits en capital (Quatre Milliards) avait vocation à réduire la pression de l’endettement. Cette modification de la structure du capital levait pour un temps les menaces d’hypothèque sans apporter de réponses à la sous capitalisation qui est le noueux gordien du problème. Les recettes annuelles d’une seule Représentation Air Mauritanie sont supérieures à la dette Avion objet des ennuis du moment. Toujours élaborés en situation de sauvetage d’urgence, les plans conjoncturels, fortement influencés par les recommandations du programme d’ajustement structurel ont apporté peu de réponses véritables au déficit de la structure des départements de la gestion financière, des Ressources humaines et du commercial. Ces départements évoluent sans plan d’action ni objectifs précis. D’où la difficulté à donner du contenu et du sens aux termes productivité, performance et croissance. La base des recettes est construite sur un trafic captif alors que le marché est régulé dans un espace de compétition chaque jours plus féroce. Les recettes, plombées depuis 2003 au même niveau cachent mal certaines insuffisances. Avec 33% de part de marché, Air Mauritanie était leader dans la zone Afrique de l’Ouest et du Centre
Des mesures basiques ont cruellement manquées, ce sont de manière non exhaustive :
La gestion optimale des capacités de sièges
La modulation d’une politique tarifaire inadaptée parce que figée.
· Le recadrage de l’activité commerciale dans une vision stratégique
· Des objectifs de production ambitieux mais réalistes.
· La mise en place de procédures standarts en terme de gestions
· La définition d’une politique commerciale avec des objectifs sectoriels.
· Le décloisonnement d’un organigramme compact et sans synergie.
L’instabilité endémique au niveau du management, avec parfois des profils atypiques a imprimé une culture hybride entre, Entreprise publique et société privée. Héritière d’une pensée domestique monopoliste, la compagnie peine à s’inscrire dans un environnement concurrentiel articulé autour d’alliances et d’accords aériens. C’est le moteur même de ses ambitions et sa capacité à penser son évolution d’un point de vue collectif qui est en panne. Le recours constant aux cabinets d’études d’ont on intègre mal ou pas du tout les conclusions renvoie de manière brutale aux crispations, aux manques et absences tragiques de vision et d’accompagnement des changements. Les thèses libérales, couplées à une accélération prodigieuse de la mondialisation imposent de s’adapter aux réalités actuelles qui sont : la fin prévisible du monopole du handling (Assistance fournie aux compagnies tiers par Air Mauritanie à l’aéroport de Nouakchott) le renforcement de la concurrence, l’arrivée de nouvelles compagnies sur les plates-formes, la banalisation de l’offre commerciale etc.
Devenir adulte et s’affranchir de nombre de pesanteurs, il n’ y a pas d’autre choix.
Alitalia, Ibéria, Air France et bien d’autres existent par leur performance relative, mais aussi et surtout parce que leur survie est d’abord un enjeux de politique Etrangère. Les coups de cœur entre ces pays et l’Union Européenne sur les subventions directes ou déguisées à leur pavillon national sont connus. Sous réserve d’ajustements en profondeur, les raisons d’espérer sont justifiées. Air Mauritanie a un potentiel réel exploité au mieux à 25%. Elle est riche de ses droits de trafic, de la valeur d’hommes et de femmes respectables par leur courage et leur volonté. C’est bien de parler des avions qui arrivent en retard ou qui ne partent pas. Il n’est pas juste d’ignorer le courage de cet équipage qui a géré avec sang froid et courage le détournement d’avion. Attention de ne pas jeter le bébé et l’eau du bain
La Mauritanie existe parce que des hommes et des femmes y croyaient quand d’autres trouvaient le projet fou ou insensé. Tous les progrès qui jalonnent notre histoire ont été inspirés par des leaders en phase avec une vision et une conviction profondes, sous tendues par une masse silencieuse mais consciente dont on aura tort de ne pas intégré les capacités de réflexion et d’analyse. Nos compatriotes de la diaspora ; d’Afrique, du Maghreb, d’Europe et d’Amérique dont la contribution est probablement supérieure à l’aide au développement ont besoin que leur compagnie demeure un outil d’intégration économique performant.

Abdallah Mohamed Sissako

samedi 5 avril 2008

Cridem: Interview du Président Ahmed Ould Daddah avec le quotidien El Elmel El Jedid du 03/04/2008

Cridem: Interview du Président Ahmed Ould Daddah avec le quotidien El Elmel El Jedid du 03/04/2008: "05.04.08 00:59Interview du Président Ahmed Ould Daddah avec le quotidien El Elmel El Jedid du 03/04/2008El Emel El Jedid : A quelle époque remonte le début de votre vie active et votre exercice de la politique?

Ahmed Ould Daddah : Ma prise de fonction remonte à la fin de l’année 1967, date à laquelle je suis rentré de mes études. J’ai d’abord commencé ma carrière comme fonctionnaire modeste au cabinet économique et financier du président de la République. En réalité je suis passé par plusieurs étapes tout d’abord; comme conseiller économique et financier du chef de l’Etat au milieu de l’année 1968, puis comme Secrétaire exécutif de l’Organisation des Etats riverains du Sénégal (OERS qui deviendra plus tard l’OMVS). C’est lors de mon passage à cette organisation, que les études des barrages de Diama et de Manantali ont été finalisées, que les études des volets aménagement de l’irrigué et celui de la navigation ont été sérieusement entamées.


C’est aussi à cette période que s’était tenue la première réunion des bailleurs de fonds en février 1971 à Dakar, un mois avant que je ne quitte l’organisation à la mi-mars, pour devenir Directeur général de la SONIMEX. J’ai par la suite conduit le groupe qui a négocié avec la France la révision des accords de coopération qui nous liaient à cette ancienne m"